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samedi 23 mai 2015

Something to do with stars : Relooking Extreme

Après plus de 6 ans de bons et loyaux services, je quitte la plateforme blogger.
Après plusieurs années à me représenter, je quitte, aussi, la petite madame et ses longs cheveux qui faisait l'identité graphique de ce blog.
À l'aube de mes 31 ans, j'assume :
Something to do with stars devient Something to do with stars - by Elise Richard

Et "By Elise Richard" c'est elle, c'est moi, entre le rose et le noir :




















La suite se joue donc ici :

www.somethingtodowithstars.com

Et vu qu'on en est à mettre à jour ses liens, je suis aussi sur Facebook // Twitter // Instagram

L'historique restera, dans un premier temps, ici. 6 ans de posts, ça vous ferait presque un roman diraient certains. Un roman bourré de fautes et à la narration parfois approximative cela-dit. 
Les posts de 2015 et certains élus de 2014 ont d'ores et déjà migré !

Alors à très vite,

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dimanche 8 décembre 2013

18/07/1918 - 05/12/2013

Une du New Yorker - dessin de Kadir Nelson
Cette semaine, Nelson Mandela a quitté le monde des vivants. Du haut de ses 95 ans, de ses 27 années de prison, c'est toute la sagesse de la lutte non violente et du pardon qui s'affiche en hommage dans les media.

Mandiba de son nom de clan tribal m'amène essentiellement à m'interroger sur moi même. Si je me demande parfois, face à ce genre de héros, symbole de valeurs fortes, ce que j'aurais fait dans des situations similaires, quelles auraient été mes réactions, il n'est pas difficile d'utiliser le quotidien pour juger de ma capacité à pardonner, et vouloir construire la "paix".

Par exemple... Face à l'incohérence de mon management, les réactions illogiques de ma chef et certaines conceptions de la gestion d'équipe qui me heurtent, je me sais faible. Je me sais à vif. Je me sais capable de ne rien écouter, capable de me braquer, capable de m'énerver et incapable de ne pas le montrer.

Rendre hommage à Nelson Mandela aujourd'hui, à mon niveau, c'est essayer, si ce n'est de pardonner (on est dans le monde professionnel, on n'est pas là pour se faire des bisous, je n'ai pas grand chose à "pardonner"), au moins essayer d’apaiser la colère que je peux porter. Pour être une fille plutôt sympa (oui bah oui, si, quand même, non?) je connais bien la source de ma colère depuis plusieurs mois. A moi d'apprendre à la contenir pour en sortir quelque chose de constructif. Je n'ai pas la sagesse de Mandela certes, mais j'ai quand même moins de (ré)pression à accepter. Tout est relatif.

Je ne vais donc pas vous faire un long discours sur à quel point Mandela était un mec trop chouette. D'autres le font bien mieux que moi.
Je me contente ainsi de vous dire que je l'inscris dans les étoiles : une idée posée là, comme ça, au détour d'une fin de weekend, et qui me fait réfléchir à ma petite personne.

xxx

samedi 19 mai 2012

Et pendant ce temps là, dans le reste du Monde...


8 jours et 7 nuits où j’ai coupé emails et portables. Mais pas coupé de tout pour autant. Par ce que pendant cette semaine :
-        -  Sarkozy s’est fait piquer la place de chef par Hollande
-        -  Les chaines, des différents pays représentés dans l’hôtel (CNN, BBC, TV5 Monde pour ne citer qu’elles) s’interrogent sur ce passage à gauche, sur la position de la France vis à vis de l’Europe, et la bourse qui s’affole… OK, zappons.
-         -  La Syrie continue de dénombrer ses morts. Et dans le bateau qui nous ramenait de Petra, une rencontre avec un Syrien nous apprend que les affrontements sont localisés. Que sa région elle est belle et paisible, que la Syrie vaut le coup d’être vue… Et puis qu’il a quitté son pays car il était arrivé à un âge (20 ans) où l’armée lui « demandait » de s’engager pour 4 ans. Alors il est parti avec pour tout bagage son jeans et son T-shirt du jour, un portable. Vers la Libye. Y retrouver un peu de famille. Et s’éviter de ne pas aller tirer sur ses compatriotes dans les rues de Homs. De nous avouer alors que sa mère lui manque. Et qu’elle s’inquiète pour lui.
-         -  10 membres de l’Onu se sont fait enlevés par des Bédouins dans le désert du Sinaï le 3ème jour de notre séjour.
-          - Et les affrontements au Caire. Avions-nous oublié que l'Égypte doit prendre le temps de sa stabilité ? Les différents contrôles de passeports et la présence militaire permettent de remettre quelques idées en tête.
-          - Les révolutions du printemps Arabe sont en train de ruiner toute une partie du monde qui vit essentiellement du tourisme : Égypte, Jordanie pour les exemples que nous avons pu voir. Où le paradoxe d’une instabilité nécessaire pour un mieux, de prendre le temps de faire les choses bien, dans un monde international où la vie économique repose sur la venue de touristes dans les hôtels de luxe.
-          - Les hôtels de luxe justement, si propres et bien soignés. Passez la porte et les divers déchets s’étaleront entre le Movenpick et le Hilton. A 5 mètres l’un de l’autre : des kilos de bouteilles plastiques et des arbres poubelles, là. Détournez les yeux touristes, regardez : un dromadaire !
-          - Ou sinon, une jeune femme Maghrébine de moins de 35 ans et célibataire ne peut entrer en Jordanie, Arabie Saoudite ou Syrie. Mais si elle peut prouver qu’elle est mariée (en faisant les démarches 15 jours avant son voyage), alors tout va bien, madame n’est plus dangereuse.

8 jours et 7 nuits. Des gens charmants et des paysages magnifiques. Mais un aperçu bien faussé depuis ma chambre d'hôtel qui mérite que je pousse un peu plus loin.
Parmi les questions que je me rapporte en souvenirs : ça veut dire quoi Maghreb ? Ça veut dire quoi « être Arabe » ? Est-ce une question de langue, de culture, de pays d’appartenance ou de religion ? Et si je quitte la France pour m’installer dans un pays Arabe, apprend la langue et vis au rythme de mon pays d’accueil, deviendrais-je Arabe ? Toutes ses religions qui se frottent au sens physique du terme sans se mélanger dans les rues de Jérusalem, qu’ont-elles en commun, quand ont-elles divergées pour se retrouver là ? Ces déserts magiques et magnifiques que l’on pollue de nos excursions, à quel point sont-ils supportables en plein été ? Et les Bédouins alors, comment ils font ?

Non je n’ai pas fait l'Égypte du Nil ou des pyramides. Je n’ai même pas réellement fait l'Égypte malgré ce qu’en dit mon passeport multi tamponné. J’ai ouvert un œil sur des questions que je ne m’étais jamais posées, une région que je n’ai jamais compris autrement que par le discours médiatique français les soirs où je veux bien regarder les infos. A la frontière entre Afrique et Moyen Orient, j’ai ouvert un nouveau volet de mon monde.

Retour en France pour le moment. Et je me permettrais d’emprunter les mots d’un autre comme je me plais souvent à le faire quand les formules sont bien trouvées : Aujourd’hui nos regards sont suspendus, Président résident de la république Où le rose à des reflets bleus. (Alain Bashung, Résidents de la République, Bleu Pétrole). Je suis partie d’un pays de droite pour revenir dans un pays de gauche. Vas-y François : on te regarde. Et à priori ya pas que nous. 
Mais dans le même temps je vais commencer à regarder ailleurs, juste là… Juste un peu plus bas.

xxx

lundi 14 mai 2012

Robert le dromadaire, Kodak le jetable et la force lilas

Un dromadaire c'est donc une bosse. Et monter un dromadaire, c'est monter sur sa bosse. Un dromadaire assis, c'est tout à l'envers. Il met ses jambes arrières sous ses fesses et les plie en 3. Il a deux genoux. Un dromadaire debout c'est haut. D'abord il déplie ses jambes de devant. Et puis ensuite il déplie les jambes de derrière et hop, on est 2 mètres plus haut. Un dromadaire c'est pas très doux. Et la selle est dure. Un dromadaire ça dodeline de droite à gauche. Et quand ça va au trot ça vous entraine de droite à gauche, d'avant en arrière et de haut en bas ! Ça fait mal aux fesses. Du coup le corps se tend, donnant des courbatures pour 24h aux cuisses, aux adducteurs et aux lombaires, pour 30 minutes de ballade.
Robert le dromadaire avait le poil dru, la bouche grande, les cils longs. Quand il s'est rassis, en pliant d'abord ses pâtes avant me donnant l'impression (pas fausse) de tomber de 2 mètres de haut la tête en avant, j'ai su que si 30 minutes c'était trop court, c'était déjà pas mal brutal.

Pour ce qui est des photos, nous avons fait confiance à KODAK, le jetable. La modernité ne passera pas par nous ! Ou disons plutôt qu'on l'a joué no photo numérique. Alors les traces resteront sous contrôle. A l'ancienne avec les négatifs éventuellement...

Sur toutes les photos on pourra jouer à "où est le bracelet" : du premier jour à la dernière heure dans l'avion, notre poignet était cerclé d'un violet mauve lilas bracelet en plastique ouvrant les porte du tout inclus. Telles des Poweresses Rangeresses, la force lilas nous donnait des droits de fou : un buffet de 7h à 10h30 pour le petit dej, un snack de 11h à 12h, un buffet déjeuner de 12h30 à 15h30, un snack gouter de 16h à 18h puis un buffet diner de 18h30 à 23h. Oui, tous les jours jusqu'à 23h, c'était ripaille à volonté. Oui, nous étions de bonnes clients pour l’hôtel : par 34 degrés perso, je mange pas des masses. Et je m'enquille surtout des verres d'eau voir de Pepsi. Et d'ailleurs, le Pepsi, c'est pas meilleur que le Coca ?
La force lilas c'était aussi l'accès au water gym, aérobic, Yoga, volleyball, pétanque, football. Moi je lisais le Elle, le Cosmo ou le Biba. C'est les vacances ! Choukran quand même.

Grâce à la force lilas et au Movenpick en général nous avons découvert les joies de la sculpture sur serviette de toilette... Ou comment créer des cœurs, des canards, des fleurs sur des serviettes éponges. C'était beau, c'était chouette, on prenait soin de nous... Robert, le Kodak, le lilas... C'est finis.Et ya plus personne pour faire mon lit.

Allez, à bien vite InchAllah.
Yallah!

xxx

dimanche 13 mai 2012

8 jours et 7 nuits - All inclusive


Retour de vacances. 8 jours et 7 nuits à l’hotel Movenpick de Taba, au nord du golf d’Aqaba de la mer rouge, à la limite entre Égypte et Israël. Dans le désert du Sinaï. Formule tout inclue. 

Gommages au chocolat/café, massages, piscine plage, plage piscine, transats, parasols, soleil. Une excursion à Pétra. Du Snorkling. Une ballade à dos de dromadaires. Ma première rencontre avec la culture Arabe, celle de là-bas, entre frontières, pays et Histoire (la mythique). La première fois que j’entends l’appel à la prière, 4h du matin, après la première nuit.

Difficile d’exprimer en un poste ce que m’ont apporté ces vacances comme repos, recul et bronzage. Il vous faudra me croire sur parole.

Parmi les discussions enflammées de la semaine : un chameau c'est 2 bosses par ce que 2 syllabes, l’Égypte ne fait pas partie du Maghreb, en mer rouge il ya des dauphins et des requins (pour preuve notre dernière matinée rythmée par la visite d'un requin marteau à 30 mètres de la plage, nous faisant coucou de son aileron pile à l'endroit où j'aurais pu aller me baigner si je m'étais motivée quand 2 minutes avant je disais "bon aller, je vais faire un plouf"), les cocktails à base de gros mélanges de tous les jus possibles et imaginables + une pointe de rhum local = c'est pas très bon, ...

Avant de vous en dire plus sur mes réflexions issues de cette semaine, vous dire que les déserts c'est toujours magiques, que les Égyptiens sont d'une belle gentillesse, qu'il y fait beau et chaud, que les vacances étaient belles et trop courtes, que la reprise du boulot lundi s'annonce terrible, mais d'ici là je profite des rayons de soleil parisiens malgré 20 degrés de perdus entre hier et aujourd'hui.

xxx