vendredi 27 septembre 2013

Une petite dislexorthographie


Il faut vous le dire, je ne suis pas fière de moi.
C'est un complexe pour l'amoureuse des mots que je suis. Par ce que quand on aime on respecte.
Et souvent je bafoue, sans le faire exprès.


Un accord qui passe mal, un homonyme qui perturbe, une version anglaise qui s’immisce et paf c'est la faute. La très grande faute.
Dernière en date, dans un article précédent j'ai réussi à vous écrire "fasse à mon miroir". Que voulez vous que j'y fasse : j'ai perdu la face !

A qui la faute justement ? A mes règles de grammaire mal apprises. Aux dictés qui n'étaient plus à la mode. A ces participe passés qui regorge de lettres silencieuses et cachées. A la facilité que j'avais à rester première ou deuxième de la classe en répondant souvent au pif. Et à un anglais que j'écris souvent, parle couramment, écoute quotidiennement, bousculant ma façon de penser les phrases, et de les écrire parfois. Vous voyez la connection ?

Mon prof d'IUT, m'sieur Cantorné, avait dit un jour de moi qu'il me pensait dyslexique. L'avait p't être pas complètement tord vu ma capacité assez prononcée à inverser des chiffres dans une série de nombre (genre un numéro de téléphone). Who knows! Après il disait quand même pas mal de conneries ce monsieur...

Alors j'm'excuse. Et puis j'assume, par ce que je les vois parfois, mais je ne les corrige pas. Si publié, alors c'est trop tard. Je les laisse là, comme un gage de ma fatigue qui les laisse s'échapper et en souvenir de tous ces gens qui sont passés derrière : ma maman, ma sœur, madame Lusteau, madame Branger, monsieur Guichetaud, madame Cazin, mes collègues, ma chef Céline, les copains des fois (...parfois!), ... Comme pour leur dire "continuez, continuez, j'vous jure au fur et à mesure, ça rentre un peu".
Récemment j'ai appris à écrire d'ores et déjà. Et que le coût GRP est garanti, et pas garantit (ça vous dira sûrement rien, mais croyez bien que dans mon boulot, c'est loin d'être rien !).

Rien n'est perdu. On ne joue jamais si bien avec la langue que quand on la maitrise. Croyez bien que ça me motive.

xxx

4 commentaires:

Rosa a dit…

Je te reconnais bien... ainsi que ma soeur Elise ;-)
Et mon blog est aussi truffé de fautes qui exaspèrent mon père!
Bisous

Frédéric a dit…

exaspère, exaspère, n'exagérons pas ;o)

Sophie a dit…

Et ce qui est beau, c'est que dans un post comme ça, t'arrive quand même à en faire, des fautes... Bravo !

Mamoune a dit…

tu es capable d'enfiler les fautes comme des perles sur un collier
Alors que tu as un si joli talent de narratrice ...

Tout ton charme ... et ton intérêt pour la dictéE !!
mais j'taime qd même