Et bien dansez maintenant !

Le mois de juillet fut placé sous le signe de la danse. Entre les étoiles de Paris et celles de Novossibirsk , le temps de se souvenir que certains rêves sont faits pour ne jamais se réaliser.
Je ne serai jamais danseuse étoile. Je ne monterai probablement jamais sur des pointes. En tous cas jamais en foulant la scène de l'opéra Garnier devant plus de 1000 personnes. Un peu comme la petite danseuse de Degas, je me contenterais de regarder les étoiles de loin.

C'est avec elle que tout à commencé en début de mois. Un ballet de 2003 mais un ballet classique dans l'art de la pointe et du tutu. Dans le Paris de la fin du 19ème, l'histoire de cette danseuse de 14 ans immortalisée par Degas, une histoire entre la danse et la prostitution. Un bien joli ballet, tout en douceur, en poésie et en drames.
La saison du ballet de l'opéra de Paris se terminant ainsi, c'est le ballet invité pour les étés de la danse de Paris qui a pris la relève : le ballet de Novossibirsk.

L'occasion de découvrir le théâtre du Chatelet que je ne connaissais pas encore. Et quelles occasions.
Le Lac des Cygnes tout d'abord : un classique incroyable. Petipa et Tchaïkovski, une alchimie qui ne rate jamais (Casse Noisette, La Belle aux Bois Dormants). 4 actes, dont le 2ème est peut être le plus connue. Un pas de 4 réalisé merveilleusement. Comme une bulle de grâce au centre de Paris.
Et puis la Bayadère. Petipa là encore, la tradition du ballet classique français exporté en Russie (nous sommes là encore en toute fin de 19ème, début 20ème siècle). Un ballet de près de 2h30 en temps dansé (hors entracte). Un premier acte peut être plus joué/mimé que danser. Un second acte forcément grandiose de par les costumes et les décors. Et un troisième acte de la pure école classique : les tutus blancs, le corps de ballet de plus de 30 danseuses et un royaume des ombres fabuleux : entre l'imaginaire et l'extraordinaire.

3 bien jolis moments. Des parenthèse enchantées.
Un concentré de ballet classique en un mois et l'impression de ne pas en avoir eu assez.



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