lundi 16 juin 2014

Pourquoi j’aime l’amour est dans le pré ?

Par ce que la TV réalité est certainement une des sombres inventions médiatiques de notre époque (concrétisant les plus folles prévisions de Warhol – 15 minutes of fame), mais dans l’AdP (petit nom  affectueux du programme, ce n’est pas l’acronyme d’Aéroport de Paris dans le sujet qui nous anime), dans l’AdP donc, ce n’est pas pareil.

Ici les gens ne cherchent pas (à 80% du temps) la célébrité, la Une des magazines people, ou l’argent. Non, ils cherchent l’amour. Le vrai, le grand, celui avec un A. L’amour qui parfois sonne faux (être amoureux pour être amoureux), et parfois sonne juste (avec les étoiles dans les yeux).

Ici le casting ne recrute pas (que) les agriculteurs/rices sur leur grande-gueule, et nous donne l’occasion de voir des gens hyper touchants, parfois, des gens qui, quand tu les regardes au travers du poste (comme aurait dit mon grand-père) te surprennent à dessiner un sourire sur ton visage.

Par ce que c’est l’occasion, quand le temps nous le permet (trop de boulot, trop de vacances) de nous retrouver entre copines avec un mcdo ou la commande sushi shop sur la table de mon salon.

Par ce que les portraits c’est relou (soyons clairs, je ne vais pas m’inscrire pour rencontrer l’âme sœur via l’AdP donc la présentation des agricultrices/eurs pour choisir à qui envoyer du courrier… bof), mais les premiers épisodes qui inaugurent la saison "Que sont-ils devenus" permettant de voir si 1 an, 2 ans, N ans plus tard, les agriculteurs/rices sont toujours in love / mariés / séparés / avec enfants, c’est marrant.

Et puis après ça démarre, c’est parti pour tout l’été, on s’attache. C’est un peu comme à la grande époque de Terre Indigo ou Les yeux d’Hélène ou Le château des Oliviers. Ça rythme la saison estivale et me fait demander aux copains :  
... A Hossegor, y a la TV ?

Enfin par ce que Karine Lemarchand c’est un peu une bombasse et que, faut pas se leurrer, les agriculteurs (rices aussi, pourquoi pas) quand on leur demande quelle genre de nana ils recherchent, ils se retiennent tous de dire "Toi".
Qu’est ce que je disais ? Ils sont bien élevés ces candidats là !
Même si aussi, parfois, on entend des phrases du genre "faut toujours avoir la frite, et ensuite on goutte à la moule"… 

Je vous laisse donc méditer ces bonnes paroles. 
Y a mon livreur de Sushis qui frappe à la porte.

xxx

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