samedi 9 mars 2013

Oh! Pretty Woman

Des souvenirs que j'ai de quand j'étais petite, les mercredi après-midi avec ma sœur, je garde : la recette des pancakes issue des fiches recette du journal de Mickey, le club Dorothé, les devoirs à faire, la cousine Solène qui venait parfois, à la maison (entre 14h et 17h) et la VHS de Pretty Woman. Cette VHS je l'ai épuisée peut être autant que ma grande sœur devant ce film à force de la regarder.
Fillette que je suis restée, ce film est toujours un de mes film culte. La comédie romantique par excellence. La référence du genre...

La scène d'ouverture de Julia Roberts qui avait à l'époque utilisé une "doublure corps" ne se trouvant pas suffisamment parfaite

La prostitué certes, mais "qui dit qui, qui dit où, qui dit quand, qui dit combien"

Le "j'embrasse jamais sur la bouche"

Le vertige de Edward Lewis

Le fil dentaire, les fraises et le Champagne

La prostitué qui se ballade sur Rodéo Drive et se fait envoyer bouler de la boutique

Barney, le manager de l'hôtel (la bonne fée de toute histoire de princesse)

La scène au piano

Le "cirage de pompe" dans la boutique et les N essayages de Julia Roberts

Le "si jamais j'oublie de le dire, sache que j'ai passé une excellente soirée" juste avant que Richard Gere emmène Viviane à l'opéra dans un jet privé, à San Francisco

L'opéra et La Traviata, les jumelles cassées et "s'était tellement bien que j'ai failli faire pipi dans ma culotte"

"Je t'aime" alors qu'il fait semblant d'être endormi

Le businessman qui prend la première journée off de sa carrière, revient sur un deal qu'il préparait depuis un an et met un gnon à son avocat d'associé qui a voulu aller trop loin avec la belle Julia Roberts

La référence aux rêves de petite fille et "à cette conasse de Cendrillon". "Je veux plus, je veux un conte de fées"

La scène de la fin. La limousine, l'envolée d'oiseau, les fleurs, l'échelle de secours

"Tout le monde a une rêve, tous ceux qui viennent à Hollywood ont un rêve. Quel est votre rêve ?"

Ce film je le connais par cœur. Et au Canada j'ai acheté le DVD intégrant les scènes qui avaient été coupées au montage de la VHS de mes 12 ans. Parfois comme ce soir, c'est avec plaisir que je le retrouve, un peu comme un doudou.

Est ce pour cette histoire de la fille qui n'a rien et qui va s'en sortir pas seulement grâce à un homme, mais aussi pour son caractère, son honnêteté ?
Est ce pour le rire et le sourire de Julia Roberts, ses jambes de plus d'1 mètre ?
Est ce pour cette histoire de femme forte à qui on ne la fait pas, sincère, qui entre dans la vie d'un homme, 2 vies qui se retrouvent bouleversées sans jamais remettre en jeu l'individualité de chacun ?
Est ce pour l'histoire qui finit bien ?

Julia Roberts et Richard Gere dans ce film de 1990 où tenues et téléphones sont bien ancrés dans leur époque, c'est plus qu'une référence. C'est (malheureusement ?) peut être ce qui a conditionné ma représentation de l'Histoire d'Amour (avec un grand H, avec un grand A).

C'est cucul et concon. Peut être. Mais j'assume !


 xxx

1 commentaire:

Rosa a dit…

J'adorais aussi ce film!
Je crois que je ne comprenais pas tout mais ce film m'attirait! C'est aussi un film que Salomé adorait!!
Je pense que la happy end y était pour quelque chose! Je ne l'ai pas revu depuis longtemps mais je pense qu'il me ferait sourire ce film maintenant!
Bon week-end!