lundi 8 octobre 2012

A chaque âge son caractère

Le weekend dernier, j'étais à Vannes. Entre un centre-ville ultra animé (probablement plus de monde dans les magasins un lundi matin à Paris qu'un samedi après-midi à Vannes) et une sortie au zoo, mon weekend c'est rythmé par mes mini nièces d'amour : 2 bouts de vie qui s'affirment.

La grande et ses 2 ans et demi a trouvé LA réponse à tous les "et c'est quoi ça Hanaé ?" qu'on lui sert pour la stimuler depuis ses 1 ans : elle parle tout le temps. A l'âge où on ne réalise pas encore forcément que les grands vous regardent du coin de l'oeil, c'est un bonheur de la voir se raconter ses histoires, chanter "dansons la capucine", sourire à ses parents. Et je me tâte encore à savoir ce qui est le plus chouette : le regard illuminé de bonheur d'une gamine de 2 ans et demi sur la balançoire ou face au spectacles des otaries, ou bien les parents, tellement fières de voir toute cette vie qu'ils font grandir ?
Courageuse mais pas trop, la naé se réjouit de voir les girafes et léléphants, mais une fois devant les grande bête, c'est une autre histoire. A l'âge où l'on croit encore qu'en se cachant les yeux on est, d'un coup, en sécurité, le papa ne semble pas suffisant pour rassurer la mini nièce.

Quant à la p'tite, la mini mini et ses 9 mois de géante, elle compense les câlins que refuse de faire la grande qui dit "nan" a tout sauf à ses parents. Petite Adèle qui sert ses sourires et ses beaux yeux bleus à qui veut bien les prendre. A l'age où l'on tend les bras vers un peu tout le monde, c'est dans cette douceur que j'ai retrouvé du calme. Beaucoup plus intérieure, Adèle laisse à sa soeur la place d'exprimer ce qu'elle a à dire en la regardant de grands yeux près à rire. Pour une enfant qui cherche à attraper un peu tout (pour mettre dans la bouche) : les bijoux de maman ou les longs cheveux de tata sont des jouets incroyables. Dadélounette, et sa force surbébéenne : elle attrape un livre de presque son poid sans plus d'interrogations que ça et un naturel déconcertant.

Entre un sandwich thon-jambon-pain mou (oui tu as bien lu : thon - jambon) ou une bonne blanquette et un plateau d'huitres, je ne vais pas m'étendre sur les contrastées réjouissances culinaires. J'ai rechargé les batteries sous le soleil breton, dans les bras des nièces et les conversations avec soeur et beaufrère. Ça grandit, ça s'affirme, et ça fait toujours du bien d'aller jeter un œil sur ce qui s'passe. Le weekend dernier, j'étais à Vannes.

xxx

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