dimanche 13 mars 2011

We want sex...

... Equality.
Avec un titre comme ça je devrais faire un boom dans le nombre de visiteurs de ce blog.
Mais pour le moment, c'est le film qui a fait boom.

Comme il est fort, très fort ce film. Tellement fort que j'en reviens à peine mais j'ai déjà envie de le partager. Je n'avais pas ressentit ça depuis Le nom des gens.
Sortit cette semaine, le 9 mars, le lendemain de la journée internationale de la femme. Je les entend d'ici ceux qui disent ne pas comprendre cette journée. Le jour où les femmes du monde entier auront des droits égaux aux hommes, le jour où les acquis ne seront plus remis en cause et où il ne sera plus nécessaire de se souvenir des batailles, le jour où les victoires elles mêmes seront réellement appliquées, alors on pourra discuter de la nécessité de cette journée.

Je ne suis pas féministe. Je crois en la chance que j'ai d'être une femme par ce que c'est vachement plus fun pour s'habiller et accorder chaussures et sac à main. Je crois en la galanterie. Et j'aime bien l'idée de me faire jolie pour faire tourner deux trois têtes.
Mais je crois au respect entre les êtres. Alors que les deux trois têtes se tournent mais évitent les réflexions de mâles supérieurs au besoin de s'affirmer. Que la galanterie soit faite sans rien en attendre en échange. Et à travail égale, salaire égale.
L'égalité de traitement entre les sexes. C'est le titre du film, et c'est seulement de ça dont il est question. Rappeler que certains combats ne sont finalement que justice. Rappeler que le plus attentif et présent des hommes peut être un bel abruti. Rappeler que la plus charismatique et forte des femmes ne sera rien sans ses copines et le soutien de ceux qu'elle aime. Rappeler qu'on peut être une femme attentive à sa féminité, la porter fièrement, et n'en être pas moins prête à se battre pour ce qui nous semble juste même face aux plus grands.

Si le film est tiré d'une histoire vraie il en est surement romancé. Ça reste un film. Mais peu importe. Cette histoire se passe en Angleterre en 1968. A l'époque où elles obtenaient la liberté de s'habiller comme elles le voulaient et de disposer de leur corps, les femmes ont choqué en demandant l'égalité de traitement entre les sexes. Tant qu'elles étaient là pour faire jolie les hommes applaudissaient. Sois belle et tais toi.
Aujourd'hui en France selon l'observatoire des inégalités, les femmes gagnent entre 10 et 20 % de moins que les hommes pour un travail identique. Si la réalité de l'époque est romancée, ce film n'en est pas moins actuel.

xxx
 

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