jeudi 19 novembre 2009

jour 6 - tout feu tout flamme !

Mercredi, jour des visites.
Et ça commence dès 10h30 du matin ! Dans le 11ème, un appartement trop cher et pas assez wahou pour valoir la paire de chaussure en moins tous les deux mois. D'autant plus que j'ai beau chercher, je comprends pas bien comment faire rentrer un lit dans la chambre sans bloquer l'accès salle de bain.
13h : métro Simplon, 18ème, derrière montmartre. 5ème sans ascenseur, parquet qui craque, moulures et cheminées, cuisine toute neuve et appartement qui sent les peintures. Je le veux, je laisse un dossier.
16h45, 17ème, à 10 minutes de la place Clichy à remonter l'avenue de St Ouen. Je le veux (pour de vrai) ! 2ème sans ascenseur, belle exposition, quartier chouette, à 30 minutes porte à porte de mon boulot... J'use et j'abuse de me sourires. S'il te plait, s'il te plait, je le veux, donne le moi cet appart !
17h30 : je cours dans le 11ème, au bas de la rue St Maur. 4ème sans ascenseur (les ascenseurs n'existent plus à Paris), il est "bof" et la nana pas très agréable... Je passe mon chemin.
19h15 : Vers la porte de St Ouen, avec le même agent que celui de 13h. 6ème sans ascenseur. Vue sur la tour Eiffel d'un coté et montmartre de l'autre. Il est pas mal mais moquette. Mon dossier est déjà là pour celui de 13h de toute façon, je le mets en choix numéro 2 mais oui tout de même.
20h15, de retour vers belleville, épuisée, je me requinque avec un bon kébab de la rue St Maur (le meilleur) avant de remonter vers le 5ème étage(sans ascenceur) à deux pas de là, qui m'accueille pour la nuit.

Alors que je m'apprête à monter, un hourra général : l'Algérie se qualifie et Belleville s'enflamme, au propre comme au figuré ! Lorsque Betty et moi rejoignons les bras de Morphée, des lueurs étranges nous parviennent de la rue. Trop occupées que nous étions à piapiater, nous n'avions pas remarqué que juste un bas, une voiture prenait feu et police et pompier arrivaient sur les lieux. Pas sure si c'était la cause d'égyptiens malheureux, algériens très heureux, français qui savaient pas quoi faire de leurs mains ou irlandais revanchards, peut être simplement un groupe de d'jeunes qui passaient par là. Mais ce matin, une voiture était cramée quand je suis descendue.

Les commères recouchées, la nuit s'est apaisée, en tous cas au bas de l'immeuble. Mes rêves sont allés vers un appart près de la place de Clichy. JE LE VEUX !

xxx

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