mardi 9 juin 2009

Quand je serai grande…

Si l’idée d’avoir 25 ans m’a (bizarrement) beaucoup moins perturbée que l’idée d’en avoir 20, je me suis tout de même replongée dans mes pensées enfantines, en me demandant où je m’imaginais petite, quand je projetais mes envie de grandir…

J’ai grandit avec la télévision. Alors petite je me disais surement que :
- " à 25 ans je serai dans une chambre d’étudiante rose bonbon, avec mes copines on ira a la cafet’ ou au garage, écouter nos copains qui jouent dans un groupe de rock / dans une grande maison ou mes copines et moi on vivra avec nos copains qui feront de la musique dans un garage
- " à 25 ans je serai reporter pour un grand journal comme le daily planet, je serai toujours sur des sujets brulants, et j’aurai une relation compliquée avec mon partenaire qui sera super fort et saura me protéger, mais sera mystérieux
- " à 25 ans, je serai en colloc avec ma meilleure amie, 2 de nos potes habiteront de l’autre côté du couloir, je galérerai un peu, mais me construirai une jolie vie pleine d’émotions, de shopping, de fous rires et pleine de partage avec les gens que j’aime
- " à 25 ans je travaillerai dans la pub, je serai une femme de caractère, forte et passionnelle, et j’habiterai seule dans une résidence ou tous les appartements font face a une piscine.
- " à 25 ans je serai reporter photographe et je parcourrai le monde, je serai indépendante et sans attache

Alors on prend un shaker, on mix Hélène, Lois, Rachel, Amanda et Joe et on comprend peut être mieux pourquoi… a 25 ans j’ai :
- la vie sentimentale d’une série TV, en étant a la fois indépendante et romantico fleur bleue
- vécue dans 3 pays différents et mixé allègrement les projets sac a dos ou talons hauts
- un boulot dans la pub… dans les media…
- un gout prononcé pour le shopping, les soirées meufs, les comédies romanticos débiles
- des attaches familiales et amicales qui comptent plus que tout… Mais pas de trop près quand même :-)

Est-ce que je m’imaginais petite qu’à 25 ans j’aurais réalisé mon rêve d’aller en Australie, un boulot au Canada a quelques centaines de kms de la frontière avec les Etats-Unis ? Que je fêterai mon anniversaire avec ma sœur et mon beau frère au sommet de la CN tower, loin de mes amis et mes parents, sans gâteau ni bougies ? Que je marcherai sur des talons de 10 cm sans trop de problème ? Que j’aurais connu des hivers a -30 degrés et des étés a plus de 40 degrés ? Que mon CV comporterait la mention "bilingue" pour l’anglais ? Que Paris (rive droite, c’est important) n’aurait presque plus de secrets pour moi ? Que malgré tout les bonbons que je mange depuis 23 ans je n’ai toujours pas de caries ?
Probablement pas…

N’ayant jamais vraiment réussi à me projeter au delà de 30 ans, difficile aujourd’hui de dire comment je m’imagine dans 5 ans. Il semble pourtant que la question se pose… Alors je vous le demande… Que sont devenues Hélène, Lois et Rachel ? Ont-elles compris que ce qui compte vraiment c’est d’être au près des gens qui "comptent" justement ? Ou au contraire qu’il faut continuer de chercher à réaliser ses rêves d’enfants avant de les oublier, où que ce soit ?

Et pour être plus précise sur mon dilemme actuel , dilemme de petite fille gâtée, je vous l’accorde : comment concilier l’ensemble dans un endroit ou les étés sont longs, ensoleilles et riment avec plage, et les hivers courts, enneigés, mais pas trop froids non plus, un endroit ou les possibilités de boulot sont bonnes et épanouissantes et ou les formalités douanières sont surmontables ? … Facile non ?
Avis welcome, la question est ouverte, le débat posé…On compte les points dans quelques années. Et il semble qu’on s’en reparle dans quelques semaines…

xxx

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