jeudi 1 janvier 2015

And so it begins...

A cette période de l'année fleurissent les grands articles bilans, les posts de blog cyniques à l'égard des fêtes ou encore un débordement excessifs de paillettes. Concrètement les sujets sur la toile ne varient pas des caisses.
Les deux dernières semaines de décembre ne sont pas toujours les plus belles de l'année, mais personnellement, je me range dans le camps de ceux qui y voient une formidable occasion de dire aux gens qui comptent qu'on les aime, et une bonne raison pour passer du temps avec eux. Il y en a d'autres et je n'ai pas nécessairement besoin d'excuse, mais je suis aussi du genre à prendre les occasions quand elles se présentent, sans trop tergiverser sur la question. Alors oui : j'adore noël, j'aime recevoir des cadeaux, j'aime voir les mini nièces rire aux éclats, j'aime développer avec mes parents une relation d'adulte où on se dit des choses, et j'aime particulièrement me retrouver sur leur canapé, avec ma soeur, entourées des mini nièces, mon beau frère pas très loin, devant la Reine des Neiges. Et puis j'aime aussi en profiter pour voir mes copines de lycées, rencontrer les nouveaux petits bouts qui ont rejoints le groupe récemment, retrouver des gens pas vus depuis longtemps, puis vient le nouvel an : les présents et ceux qui ont d'autres plans mais une équipe qui gagne, fidèle au poste, l'envie de passer ce cap ensemble, sans chichi et pour le plaisir...

C’est ainsi que s’achève 2014, avec des bouclettes, des chaussures à paillettes, de la clairette...
(Et des TimTam ! - Non ça ne rime pas, et pour le coup c'était un petit plaisir personnel).



Cette année m’a donné l’impression de relancer la machine, remettre le train en route, avancer, enfin.
Au delà de m'être mise à bosser, il y a eu, aussi, quelques trucs qui font que plus rien ne sera jamais pareil :
  • Perdre mon grand-père, l’un des grands hommes de ma vie.
  • Déclarer ma varicelle et résoudre ainsi l’un des grands mystères de ces 30 dernières années : "Mais, Elise, la varicelle, elle l’a eu ou pas ?". Donc non. C’était non la réponse.
  • Profiter de ces 15 jours d’arrêt (en ermitte) pour me frotter (sans gratter) à la vie de quelqu’un qui tape des mots sur un clavier pour autre chose que passer le temps (et devenir moitié tarée).
  • Sortir de février avec l’impression que la machine à broyer s’est remise en marche, avoir besoin d’air, d’ailleurs et me souvenir que j'ai la liberté de m'échapper. 
  • Passer pour la première fois depuis longtemps un vrai weekend avec ma sister sur paname city
  • Remettre en cause le quoi du qu’est ce du pourquoi de mes 40, 50 (et quelques) heures passées au boulot et avoir une illumination, un lundi après midi, au parc Monceau, à rêvasser sous le soleil, en écoutant les bribes d’un album de music qui n’avait alors rien de définitif.
  • Vivre la peur de ma vie, lors d’une nuit que je n’oublierai surement jamais, ou quand j’ai réalisé que l’appartement de l’autre côté du mur où je dormais 30 secondes avant était en flammes.
  • Fêter mes 30 ans. Et puis à nouveau, fêter mes 30ans. Et à nouveau, fêter mes 30 ans.
  • Me voir témoigner, pour la seconde fois en quelques mois, d’une grande confiance, par ma famille, pour prendre la parole, lors d’une jolie cérémonie.
  • Partir à Los Angeles et redéfinir certaines de mes grandes certitudes.
  • Atterrir à Hossegor et me rappeler à certaines évidences.
  • Danser sous les stroboscopes, passer quelques jolies nuits, me coucher avec la nuit qui s’en va, siester doucement pendant 2 jours ensuite pour m’en remettre et redécouvrir quelques sensations perdues.
  • Fêter les 80 ans de ma mamie, (re)découvrir une partie de ma famille et me dire que j'ai envie d'en savoir plus.
  • Ecrire, écrire, écrire, toujours un peu plus, parfois un peu différemment
  • M’échapper à nouveau, cette fois-ci vers les plages de Normandie, le nez vers les vagues
  • Couper mes longs cheveux
  • Finir par lancer mon blog numéro 2. Finir par me lancer, et ne pas être convaincue de tous, mais être certaine de vouloir continuer à essayer
  • Retrouver l’envie de lire, plaquer le Elle ou autre pour me libérer du temps avec des compagnons moins éphémères. (Garder toujours Cosmo et Biba de temps en temps quand même)
Alors jeunes gens de France et de Navarre, je vous souhaite une très belle année 2015.
2014 m'a mis quelques claques pour me réveiller. Beware 2015, I'm up and wide awake...

xxx

1 commentaire:

Tinhy a dit…

Merciiii ! Je te souhaite également une excellente année. A très bientôt :)