dimanche 5 octobre 2014

Trust yourself

Ces derniers jours, ces dernières heures (qui me semblent durer depuis une éternité), j'ai réveillé un démon. Alors une fois n'est pas coutume, je m'en vais le partager avec vous, histoire de le sortir de son placard, et avec un peu de chance, mettre à nue son irréalité. (Ah Ah ! Beware, be scared, I'll get ya!)

Ça a commencé tout doucement, en fin de soirée vendredi. Bien avant Koh Lanta. Un moment comme j'en connais pas mal ces derniers temps où j'ai bien ouvert tout ce qu'il faut sur mon ordi pour simuler l'impression de bosser et où je tourne en rond, en rond, en rond, en rond, à vide face à mon écran. Mon clavier ne me sert qu'à taper des recherches Google toutes pourries. Mon cerveau s'englue dans la moindre pensée qui pourrait m'amener vers ailleurs, et si cet ailleurs est négatif, il n'en est que d'autant plus heureux, il a l'impression de faire quelque chose de bien prenant.

Tout ça c'est une histoire de confiance en soit. Et en bonne nana paradoxale que je suis j'ai la certitude que je retomberai toujours sur mes pattes tant que je ne dépendrai de personne, et en même temps, parfois, la certitude que je n'arriverai jamais à rien.

Voilà voilà.

Prenons deux ou trois exemples réels ou imaginaires :
Carrie Bradshaw, Anna Horvath, Titiou Lecoq (quand je serai grande je ferai pareil, et qu'importe si les 2 dernières sont plus jeunes que moi).
3 nanas.
25 - 35 ans.
Citadines.
Avec des envies d'écrire.

Bon.

Qu'est ce qu'elles ont d'autre en commun ces 3 nanas (outre un certain sens du cynisme - surtout vrai pour les 2 dernières) ? Une sacrée paire de c*u*lle ('scuse my french).
Par ce que se dire qu'on a envie d'écrire c'est une chose. Mais sauter le pas pour de vrai, partager son temps entre la rédaction de bouquins et des jobs plus ou moins bien payés à écrire des chroniques, des articles, des bouts de papiers réels ou numériques... ? Bah ça demande soit une petite dose d'inconscience, soit la confiance en ses mots, ses tournures de phrases, ses pensées. Sinon comment les exposer, à nue, comme ça, devant des gens qui ne sont ni vos amis facebook, ni votre famille, ni qui que ce soit qui n'ai, outre la politesse du genre humain, la moindre raison d'être bienveillant avec vous ?
Et là tu m'diras : même Nabilla elle écrit des bouquins. Ou encore, pour citer ma dear sister : De tous les écrivains qui existent, le seul qui croit qu'il a du talent c'est Marc Levy !
OK, OK, j'entends.
Mais là tu vois ce que j'attends de moi c'est d’arrêter de me planquer derrière des pseudos (pas si pseudos que ça car j'ai appris récemment qu'avec la bonne recherche de mots clés on pouvait retrouver trace de mon blog à moi, bien sagement associé à ma petite personne), de mettre en avant des opinions, des vrais, sur des vrais sujets que je suis supposée maitriser un peu, et devant des gens qui potentiellement sauront que c'est moi. Non seulement ça, mais, en plus, l'assumer et le promouvoir via la magie des réseaux-socios et des réseaux tout court. J'veux dire, pas juste avoir 39 (40 depuis hier soir) follower Hellocoton.

Chaque fois c'est la même surprise de découvrir que quelqu'un me "suit", et que ce quelqu'un est réel (dans les 40 y a quelques comptes qui sont juste des faux profils pour faire de la pub - jamais bien compris le principe - pas comme si c'était mon boulot).
Et là, je m'en vais te faire un parallèle assez magistrale : un peu comme quand un mec du genre qui m'plait vient me dire que j'lui plait. Je ne comprends pas... Ça fait pas de sens dans ma tête.
Tu t'es trompé c'est pas à moi que tu parles.
Heureusement, ça n'arrive pas hyper souvent.


Normalement je vais bien (méthode Coué). Mes failles et moi on s'comprend, on s'accepte, on avance, on emmerde les cons, on prend le positif où il est sans trop y réfléchir.
Et puis parfois c'est l'angoisse. C'est le moins bien. Les failles m’engouffrent. Je n'entends plus que les cons. Et mes ambitions m'étouffent.
Depuis vendredi c'est un peu ça.
J’engloutis des litres de thé blanc pour m'occuper le cerveau (quand j'ai envie de faire pipi je me pose moins de questions), et à défaut d'autre chose, je me suis dit que je pourrais bien vous faire un petit coucou ici.

Coucou !

Histoire de conclure, voici un message à titre personnel :
Tu sais quoi petit démon : t'es tout petit et n'est que le fruit de mes névroses (ma copine psy vous expliquerait qu'on en a tous). Sans moi tu n'es rien. Alors respecte celle qui t'a donné la vie et retourne te coucher. 
J'ai du boulot maintenant.

xxx

PS: rien à voir et pas du tout envie de rentrer dans un débat qui me dépasse. Mais dans la série j'ai du mal parfois à laisser passer des trucs sans rien dire, un peu de musique pour accompagner la "manif pour tous".


PS2 : Bouteille à la mer : depuis que j'ai changé d'adresse de blog j'ai perdu la moitié de mon lectorat (je le vis super bien !). Alors je suis là http://somethingtodowithstars.blogspot.fr/ - tu peux faire tourner (mais tu dis pas que c'est moi #WinkyFace)

1 commentaire:

Tinhy a dit…

Je comprends ce que tu veux dire car c'est difficile parfois d'avoir confiance en soi comme tu le dis si bien.

Des fois, j'aimerais aussi écrire sans pseudo mais c'est trop dur. Je me souviendrais toujours du jour où un mec de ma classe m'a demandé si j'étais "Tinhyjournal" au lycée. Ou le jour où j'ai entendu dans un couloir "Tu connais le blog Tinhyjournal ? Je crois que la fille est au lycée...". Apparemment, je suis une bonne menteuse parce que je pense que j'ai réussis à m'en sortir ^^.

A bientôt :)