samedi 29 janvier 2011

Non merci je regarde

Aujourd'hui j'avais besoin de crème hydratante, alors je suis allée à ma parapharmacie habituelle, celle sur le chemin vers St Lazare, mon cinéma, la Fnac et potentiellement les grands magasins (mais pour raisons de période soldesque cette partie de Paris m'est interdite en accord avec moi même et ma CB).
J'aime bien cet endroit, ce petit magasin dans cette rue en pente où le choix est vaste et les prix tout à fait normaux, les vendeuses compétentes et la lumière comme il faut. Il m'a fallut un petit moment pour le trouver. Mais de comparaisons de prix en comparaison de choix, je suis toujours revenue ici.

Aujourd'hui je savais ce que je voulais. Aucun doute possible, mais comme toujours quand j'achète des produits de beauté qui coûtent un peu cher, j'aime bien flâner, regarder les  nouveaux produits, lire les promesses miracles au dos des packaging oscillants entre cautions luxe et médicale.
J'aime être dans ma bulle et regarder en commentant dans ma tête que telle crème est vraiment une arnaque ou que telle vendeuse pourrait abuser de certains produits en magasin.

Mais là, alors même que je rentrais dans la boutique, je l'ai vu et j'ai senti que ça n'allait pas marcher. La porte ne s'était pas encore refermée derrière moi qu'elle me demandait "Je peux vous renseigner ?" avec un air hautin comme si je n'étais pas capable de m'en sortir sans elle. J'ai répondu poliment d'un "Non merci je sais ce que je veux". Elle a sourit avec un air d'en douter.
Je me suis avancée d'un pas décidé vers le rayon que je voulais. J'ai commencé à regarder atour de ma crème habituelle ce qui était proposé, juste pour voir, mais à peine mes yeux étaient sortis de leur trajectoire initiale qu'elle est arrivée par derrière : "Vous trouvez ce que vous voulez ?".
Raaaaaaaaaaaaaah! Oui c'est bon dégage !
J'ai souri. J'ai dit oui. J'ai pris ma crème. Elle s'est légèrement retirée.
Et naïvement j'ai cru pouvoir aller regarder tranquillou ce que le fond du magasin pourrait m'offrir comme flâneries.
J'y arrivais à peine quand j'ai remarqué qu'elle me suivait. Je me suis retournée. Elle m'a demandé si j'étais contente de la crème que j'avais choisi (Nan c'est pour ça que je la prends) et a commencé à m'expliquer que si j'avais la peau sèche ou déshydraté, il faudrait traiter avec des plantes, car ça ne suffirait pas la crème, et blablabla.
Elle m'a gonflé. J'ai dit "Non mais là ça va aller", et puis elle m'a pris ma crème des mains en me répondant de son même air qui sait mieux que moi "C'était juste pour information". Nous nous sommes dirigées vers la caisse où elle a demandé à sa collègue de m'encaisser avant de repartir pourrir 10 minutes dans la vie d'une autre nana.

Y'en a j'vous jure...

xxx

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