vendredi 13 février 2015

Love songs

Selon les décalages horaires et l'heure à laquelle je vais réussir à terminer ce poste, c'est (peut-être) la Saint Valentin... Cette fête putassière ('scuse my french) de riche qu'on snobe quand on est en couple ("c'est une fête commerciale") et qu'on adorerait snober en tant que célibataire, sauf que, manque de bol, ça sonne faux. Si tu es adeptes de la blogosphère, alors tu as pu le constater, ça déborde de coeur autour de nous, de rouge, de rose, de bisous, de "bons plan restaus en amoureux" ou autres marronniers élimés.

Comme j'ai ce billet en tête depuis un petit moment et qu'il colle bien dans le thème, voici donc mon humble contribution.

Cher ami, toi lecteur de haut rang, as-tu déjà remarqué comme les jolies chansons d'amour, les vraies, les belles, celles où les paroles veulent dire un truc et la mélodie t'emporte un brin, sans forcement être dans la sur-émotion, mais tu "ressens" le bidule, as-tu remarqué comme il s'agit souvent de chansons de ruptures ?

Vois-tu, je nous souhaite, toi, moi, le monde, de vivre si ce n'est un happy ending, en tous cas un happy moment avec un gens bien, cultivé, intéressant, drôle, un regard profond, le poil soyeux et l'âme douce (ceci n'est pas une annonce pour site de rencontre). Le genre de gens que tu as envie de voir s'épanouir et qui te soutient dans ton épanouissement.
Un gens bien quoi.
Avec en plus un truc un brin magique du genre alchimie qui fait que c'est pas juste un pote pour aller au cinoche.
Ce happy moment, un peu long, fondé sur l'idée de construire des "projets ensemble" (quoi qu'ils soient, mais pas juste "chez toi ou chez moi demain ?"), malheureusement, se devra d'avoir une BO de ce genre là.



Fort heureusement pour la BO de ma vie, ma réalité est beaucoup plus tortueuse.

Déjà en règle général, les soirées parisiennes donnent des moments plus...



On va pas s'mentir, j'ai 30 ans, I've got game, des jolies jambes, des restes de gymnaste, un patrimoine génétique pas trop dégeu...
(et je demande à mes parents et ma grand-mère de comprendre le côté romancé de ce moment bloguesque... de l'ensemble de ce poste en fait... mais vous avez pas mieux à faire que de vous balader sur mon blog ?).

A partir de là plusieurs solutions sont possibles me direz vous : c'était bien ou c'était bof.
Sauf qu'il y a la troisième option magique. Celle où c'était bien mais, eh! que veux-tu, "c'est pas si simple" (ou sa p'tite soeur "c'est compliqué"...).
Et là, souvent, vient le talent !



Faut dire, je ne suis pas simple non plus... Et j'avoue, si j'mets du temps à baisser la garde, c'est aussi parce que je connais ma capacité à mordre quand j'ai l'impression de me (faire) couper les ailes...



Les exemples musicaux autour de moi sont trop nombreux pour les ignorer.
Quand on m'explique comme ça que l'amour est si mince, je ne peux que me taire et écouter... (chut ! on a dit. écoute) :



Alors quand tu sors d'une période où ton égo a pris deux ou trois claques et que tu t'es retrouvé(e) en rade sur le bord du chemin, finalement, ce dont t'as envie, c'est qu'on te dise que tu mérites qu'on se batte pour toi. Ça peut paraître idiot, mais oui "tu le mérites !" (se dit-elle le soir devant son miroir)



Bien bien bien.
On commence à sentir le moment déprime nous guetter.
Un sursaut d'honnêteté cependant vient contredire mon argumentation. Et c'est peut-être parce que la Lili en question elle s'appelle Elise dans le film dont cette chanson fait la BO, mais n'empêche que s'il ne devait en rester qu'une, ça serait peut-être celle là...
Celle qu'on viendra (évidemment) murmurer à mes oreilles (toi, gens bien) :



C'est vrai, mine de rien, que des chansons intelligentes bien foutues et positives qui parlent d'amour, il en existe. Peut-être que rien n'est perdu !



C'est que c'est pas facile d'écrire sur l'amour, un truc qui sonne juste, pas trop creux, suffisamment précis pour marquer LE coup. Le bonheur est un vaste sujet dont le périmètre est bien relatif. Les blessures à l'âme, elles en revanche, sont beaucoup plus universelles.

Et sur cette fin psycho/métaphisique, on notera que je ne sais, moi même, pas très très bien écrire sur le sujet. Du tout. Mais j'y ai mis tout mon coeur ! (winky face)

xxx

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