jeudi 14 août 2014

Plaquage

Je pourrais vous parler du rugby féminin qui a presque réussi à faire parler de lui pendant ses championnats du monde à Paris (petite finale France / Irlande dimanche à 16h30).

Mais je vais vous parler d'une autre forme de plaquage.

Celui qui brise le cœur.

Par ce qu'il faut bien se l'avouer : l'anticyclone des Açores nous a largué, et personne ne nous a prévenu. Nous voilà plantés, seuls dans notre froid et pluvieux désespoir...

What the F***? Non ?

C'est sur, après 3 semaines à vivre en maillot de bain j'ai bonne mine. Mais je ne repars pas pour une nouvelle année après juste 3 semaines d'été.
Non Non Non.
Il va falloir faire un truc là.

Éventuellement je peux me contenter du "temps Hossegor" : beau la journée, pluie la nuit.
Éventuellement.
Mais la vraie nuit alors : après les terrasses et les apéros ET avant que je n'ouvre mes rideaux et décide de comment je m'habille (par ce que là c'est galère-land pour s'habiller et ça saoule de pas pouvoir se faire plaisir avec les petites robes d'été).
Éventuellement.

Mais...
Si jamais tu trouves le moyen de nous pardonner, nous, ingrats qui avons trop tendances à prendre ta présence pour acquise, à fermer nos volets à la moindre chaleur pour nous protéger, à souffler pour nous plaindre à chaque once de canicule, nous qui n'apprécions que trop mal notre chance de vivre dans un climat tempéré, je t'en supplie ! je t'en conjure ! reviens...

J'ai besoin de toi.

Par ce qu'en plus je déteste tomber dans la facilité de parler de la pluie et du beau temps.

xxx

PS: Le cercle des poètes disparus, ce soir, sur HD1, avec la VO en plus de disponible. Chefs d’œuvre. 
O Captain! My Captain!

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